Les derniers dires d’un soldat.
Adieu, petit garçon, ce soir papa s’en va
Rejoindre à Verdun ses compagnons d’escouade ;
Sa couche près du foyer restera bien froide…
Longtemps… Et il n’y reviendra peut-être pas.
Tends la nuque, avance ta chaise jusque là :
Les vautours que tu vois au-dessus des nuages,
Battant des ailes comme s’ils étaient tous en cage,
Dis-moi, ne trouves-tu pas qu’ils volent trop bas ?
Demain je marcherai dans la boue et les bombes,
Adieu, petit garçon, ce soir papa s’en va
Rejoindre à Verdun ses compagnons d’escouade ;
Sa couche près du foyer restera bien froide…
Longtemps… Et il n’y reviendra peut-être pas.
Tends la nuque, avance ta chaise jusque là :
Les vautours que tu vois au-dessus des nuages,
Battant des ailes comme s’ils étaient tous en cage,
Dis-moi, ne trouves-tu pas qu’ils volent trop bas ?
Demain je marcherai dans la boue et les bombes,
Je braverai la mort et creuserai les tombes
Des autres avant que d’autres creusent la mienne.
Sois un homme, car nos soupirs ne changent rien
Pour transformer l’eau en vin, et le mal en bien.
Prends soin de Jean, ton frère, et de Vivia la chienne.
Des autres avant que d’autres creusent la mienne.
Sois un homme, car nos soupirs ne changent rien
Pour transformer l’eau en vin, et le mal en bien.
Prends soin de Jean, ton frère, et de Vivia la chienne.
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