Monday, March 10, 2008

Mes oeuvres enfin (cyber) publiees (2/10)

La chanson du marin ou l’amour insaisissable


J’écoute le vent et la houle furibonde,
Je scrute les écueils bien plus que de raison ;
Je n’entends rien, mes yeux vagabondent sur l’onde ;
La sirène reste cachée dans sa vague ronde.

Quand même je voyagerais de par le monde
Pour lui arracher un morceau de son pardon,
Si je m’épuisais à abattre la cloison
Qui me sépare de sa chevelure blonde,
La sirène se cacherait dans sa vague ronde.

N’as-tu donc pas de pitié, ô sublime Immonde ?
Il est vain de vouloir te voir cette saison,
Je me meurs, et tu te caches dans ta vague ronde.

Serais-tu si cruelle, ô belle Pudibonde ?
Ce soir je mourrai d’amour ou de poison
Si tu ignores ton amant dans ta vague ronde.

No comments: